Les organisations publiques génèrent, collectent, traitent, gèrent une quantité importante d’informations, de données, pour assurer leurs missions : qu’il s’agisse de leur plan de ville, des emplacements des mobiliers urbains, des bâtiments publics, d’éléments budgétaires ou financiers, etc. Ces données n’appartiennent pas exclusivement aux organisations publiques, mais aussi à des entreprises ou partenaires en lien avec l’administration publique.

L’Open Data consiste donc pour les administrations publiques, ainsi que pour les entreprises privées exerçant une mission de service public, à mettre à la disposition de tous les publics l’ensemble de leurs données qui ne seraient pas protégées par ailleurs.

Ces restrictions concernent les données à caractère personnel ou nominatif, les documents protégés par un droit de propriété intellectuelle, ou encore mettant en jeu la sécurité publique, ou le secret des affaires.

L’ouverture des données publiques a vocation à :

  1. – améliorer la transparence de l’action publique, encourageant ainsi la participation citoyenne,
  2. – moderniser les services publics en les rendant lisibles, accessibles et réactifs,
  3. – constituer une source fiable de données pour les citoyens, chercheurs, enseignants, journalistes, …
  4. – permettre – au travers de la réutilisation des données
  5. – la création de services innovants (comme par exemple par des sites internet ou des applications mobiles) sur des thématiques données.